Presque ou pas
lundi 26 janvier 2015
Nous ne ferons plus jamais l’amour
Par presque le lundi 26 janvier 2015, à 16h33
C’est ce que je me suis avouée, l’autre jour, car notre histoire d’amour est morte, depuis bien trop longtemps…
mardi 30 septembre 2014
D(r)ame aux camélias
Par presque le mardi 30 septembre 2014, à 09h18
Moi : Kof kof kof Je t'aime
Lui : Moi aussi je tousse
mercredi 14 août 2013
Empathie en croûte
Par presque le mercredi 14 août 2013, à 16h05
Je crois qu'il faut que j'arrête de recommencer à lire des blogs.
Les larmes aux yeux pour des histoires de personnes que je ne connais pas. Des larmes, j'en ai assez comme ça.
Je crois qu'on peut me définir comme une hyperémotive en capacité de se contenir en société.
L'émotion, joie ou tristesse, peur, etc., est gardée, cachée.
Parfois j'aimerais que ce soit plus visible, ne pas être capable de contenir.
Pour qu'on fasse attention à moi. Pour qu'on comprenne que je suis choquée. Qu'on prenne en compte mon état.
Et puis surtout pour que ça sorte tout de suite plutôt que quelques heures / jours / mois après, tel un boomerang pan-dans-ta-face.
Je vais peut-être recommencer à ne pas arrêter d'écrire ici, aussi. Parce que je ne suis plus suivie par MadameLaPsy, et parce que le besoin d'écrire revient (voie de conséquence ?).
(Et parce que ce sont les 10 ans des propulsions Dotclear, aussi (quel cadeau, waaaa, vont être contents). Bonzanniv !)
Illustration : Crying Girl, by Roy Lichtenstein, 1964
mardi 21 septembre 2010
Tuilage
Par presque le mardi 21 septembre 2010, à 23h26
Il paraît que c’est le terme. Je recouvre une toiture en mauvais état par des tuiles, un peu pourries aussi, mais je recouvre. Je remonte à l’avant-dernier épisode parce qu’il est plus facile à gérer que le dernier. Et puis tiens, tant qu’à faire des deuils, je fais pause sur la période Grand Amour parce que. Parce que là j’ai le droit d’avoir mal ? Parce que là est le connu, le rassurant. Parce que j’étais forte, parce que je savais pour qu(o)i je me battais. Comme il m’est plus facile aujourd’hui de « vendre » ses images que de défendre mes mots. Il était mon bouclier, il fut ma croix, je me cachais derrière lui ou sa mort. Il me protège encore, son amour me peluche. Et pourtant si loin tout ça. Perdu sa voix sauf effort, perdu son regard sauf photos. Comme si c’était irréel. Même sa mort et la suite, je m’en sens dépossédée. C’est pas vrai, c’est pas loin. C’est à côté. Comme je suis à côté de moi en ce moment. C’est sur le bas côté et j’y fonds en sanglots régulièrement. Sans mots. Sans pensées précises. Juste la peine. Si vous voulez bien vous donner la peine… Chrysalide de douleur, tu t’ouvres aujourd’hui. Ça déchire encore avant d’éclore (soyons optimiste). Je me sens exposée, sortie du ventre de mon Amour, de mon deuil, puisque je ne trouve pas d’autre terme. Arrivée au terme… Je suis nue, en sang, et je crie. Du mal à faire le tri. Elle avait dit « Il te libère ainsi » et j’avais eu envie de lui hurler « Tu parles d’une libération ! Plutôt un gros boulet au bout d’une chaîne, oui ! ». Traîné à la cheville si longtemps. Mais voilà je repars à zéro. Ce n’est plus ma définition. Je dois faire sans.
Et il y avait eu ce rêve, avant que ça aille mal. Il revenait, il ressuscitait. Nous commencions à nous retrouver, c’était beau, c’était bon. Et puis je lui disais « Mais tu vas recommencer ? Tu vas mourir de nouveau. Alors ce n’est pas la peine. »
Souvenir sonore : Keith Jarrett - The Köln Concert (part I)
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