Enfin presque

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Presq'monition

Fil des billets

samedi 14 novembre 2009

Retrouvailles


Partie de jambe en l’air.
Accessoires : pelotes de mots, ciseaux collants, photos en mohair, sentiments mâchés, papier cicatrisant.


La fatigue prenait toute la place. Le repos pour mieux me remplir.


M’inviter à m’assortir.


Tréfonds sonore : Buridane - La Caillasse''


vendredi 19 juin 2009

Post sentiment(s)


Encore une nuit passée au téléphone avec lui. L’avais appelé sur un (triste) présentiment. Mais il n’y avait pas de crainte à avoir : rien n’a changé, il en est toujours au m’aime point.

Et au matin, une évidence. Pour une fois, le présentiment ne concernait pas la personne en face mais moi, seule. Mon cœur a suivi ma tête et renonce. Parce que rien ne change, nous en sommes toujours nulle part. Parce que ne pas réussir à choisir, c’est le faire par défaut (et en faire un gros défaut). Parce que je refuse de tourner en rond et de vivre dans un futur hypothétique. Parce que je mérite mieux. Nan, c’est même pas ça : parce que je ne veux pas. Point. Fermer la parenthèse.

Tant pis pour lui. Comme l’a écrit un jour l’Incomparable : « J’aurai(s) aimé »


Et en bonne célibérée, j’arrose ça aussi sec (ahum) avec MadBoy.

Déception sonore : Émilie Simon – Le vieil amant (Végétal)

Le mois de mai S'est joué de moi J'ai laissé couler trop d'émois… Le visage d'un amour Qui n'a pas vu le jour

mercredi 27 mai 2009

L'amour à conditions

il ne sert à rien de nous dire tu me manques j’aimerais que tu sois là je voudrais m’endormir dans tes bras et que tu me réveilles doucement demain matin. Mais nous finissons par le dire quand même parce que le silence est si éloquent qu’il vaut mieux lui faire dire moins. « Entre deux mots faut-il choisir le moindre ? »


Et quand j’éteins la lumière et me réfugie sous la couette avec sa voix dans mon oreille et la grande musique qu’il me fait partager pour bercer notre histoire, les larmes me montent aux yeux.
Je ne souffre pas. Je suis simplement triste de ne pouvoir vivre cet amour.

Si nous pouvions nous échapper, ne serait-ce qu’une semaine, juste pour nous deux, nous délivrer de ce contexte envahissant, de ces contraintes - qu’il a choisies aussi…
Si nous assumions l’adultère (ou s’il comprenait qu’être amoureux d’une autre c’est déjà la tromper), nous nous enlèverions mutuellement pour aller vivre plus.

Un jour nous nous retrouverons (mais il n’est pas sûr que je serai là).

dimanche 22 février 2009

Des papillons

Un jour je saurai ce que je veux en amour. S’il devra être fort, passionné, vital ou simple, calme et rassérénant. J’ai déjà eu les deux (avec le même, ce qui n’arrange pas mes affaires) et sais ce que je n’en veux plus.

Mais en vrai j’ai peur. En en parlant (avec des hommes surtout, tiens), je vois en quoi j’ai besoin d’être aspirée dans une relation, dans le tourbillon de l’amour. Le calme ne me correspondrait finalement pas ? Ces hommes-là ont choisi le calme alors que la passion était là aussi. Ils en souffrent atrocement aujourd’hui. 

Et moi qui étais persuadée (depuis peu, c'est vrai) de vouloir me reposer, d'être juste bien avec quelqu’un, je me surprends à demander « tu crois vraiment qu’on peut vivre la passion plusieurs fois dans sa vie ? » et  lui de me jurer que oui, et que non, ce n’est pas forcément destructeur, PT, sors toi ces idées de la tête...

Et la seule chose qui me rassure (mouais) c’est que rien de tout cela n’est à l’ordre de mes jours. Je ne veux et ne peux pas m’ouvrir à de nouvelles rencontres.

page 2 de 2 -