Enfin presque

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Tag - Shakespeare

Fil des billets

mardi 23 février 2016

Incertains temps


Tu avais dit tu étais là discrète et puis tout à coup il n'y a plus eu que toi

tu avais dit je te veux j'aimerais je ne peux pas

tu avais dit amour tu avais dit tout quitter tu avais dit passion tu avais dit raison

tu avais dit je préfère le calme à la tempête

tu avais dit mais je viendrai te chercher tu auras un homme un môme
dans cinq ans dix ans je viendrai te chercher

tu avais dit she's so lovely.

 


J'avais dit un jour nous nous retrouverons mais il n’est pas sûr que je serai là.
 


Tu n'es pas là non plus.

 

 

Illustration : Ralph Fiennes dans  La Fin d'une liaison

jeudi 15 juillet 2010

Belly button

Recousu le bouton de ma petite robe. Il était tombé, cette nuit-là.
Je l'avais glissé dans la poche de ton jean (tu me rendais au romantisme), parce que je te soupçonnais d'en être la cause...


Je n'ai plus jamais porté cette robe.
Elle m'évoquait cette rencontre, tout ce qui s'ensuivit, et je ne voulais pas lui faire ça.


Je suppose qu'il ne se souvenait même pas de cette robe, que ça n'aurait gêné que moi.

Je suppose que tu n'as pas compris d'où venait ce bouton, si même tu l'as jamais trouvé.

Je peux remettre ma petite robe.
Tout ça n'a plus aucun sens maintenant.

mercredi 19 août 2009

Cordiale ment


Non, nous ne serons jamais amis.

Pas parce que notre histoire rencontre aura été trop lourde, trop forte.

Nous ne serons jamais amis parce que tu ne me parleras plus jamais vrai. Parce que tu te mens, parce que tu renonces à ta part de rêves, parce que tu te montres raisonnable, plein de (mauvaises) raisons, plein de prétextes, plein de fuites.

Des gens qui se fuient, j’en ai connus.

Niant leurs angoisses, leur part sombre et leurs envies d’ailleurs, ils essaient de faire comme tout le monde, et les enfants grandissent à l’ombre du lave-vaisselle et des non-dits.

Oh, j’en ai gratté des masques, vu ce qu’ils cachaient, mais vu aussi ceux qui, à peine enlevés, les remettaient et serraient plus fort, beaucoup plus fort... les œillères intérieures. Tu es en train de poser ton masque, et vu ton âge, j’ai peu d’espoir pour que tu le retires un jour. Beau gâchis.

Les gens comme ça, tu sais, non seulement ils finissent par me fatiguer puis m’indifférer, mais en plus, tu sais quoi ? Ils en arrivent à me fuir.

Je préfère rien plutôt que du faux.

 

(Parce que plus jamais je ne veux recevoir du « cordialement » de la part d’un ami.)

 

 

Illustration sonore : Charlie (oui, tout l’album)

ou

samedi 27 juin 2009

Pythie fait de la résistance


Pas un mot, pas un signe. J'ai choisi de disparaître et tu me le rends bien.

J'ai toujours près de mon lit ce cadeau que j'ai trouvé pour toi, le cadeau idéal (que j'hésite à t'envoyer un jour).
J'ai toujours ces papiers à l'être que j'ai commencés à t'écrire en parallèle de mon silence (et que j'hésite à reprendre après quelques temps d'abandon).

Mais pas un mot, pas un signe.


Tu as appelé. Ma messagerie refuse de me laisser t'écouter. On dira que c'est un signe. Je vais continuer à remplir ma vie et à te la rendre étrangère.
To think of you is the last thing to do.


Gainsbourg & Deneuve - Souviens toi de m'oublier

mardi 16 juin 2009

Me prenne qui peut

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Love isn't something you feel, it's something you do. If the person you're with doesn't want it, do yourself a favor and save it for someone who does.*

(in Six feet under)


Avec l’un je fais. Pour l’autre je ressens.
L’un est là. L’autre (ne peut) pas.




  • L’amour n’est pas quelque chose qu’on ressent mais que l’on fait. Si la personne avec qui tu es n’en veut pas, fais-toi une faveur en le gardant pour quelqu’un qui en veut.


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