Enfin presque

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Tag - Shakespire

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mercredi 19 août 2009

Cordiale ment


Non, nous ne serons jamais amis.

Pas parce que notre histoire rencontre aura été trop lourde, trop forte.

Nous ne serons jamais amis parce que tu ne me parleras plus jamais vrai. Parce que tu te mens, parce que tu renonces à ta part de rêves, parce que tu te montres raisonnable, plein de (mauvaises) raisons, plein de prétextes, plein de fuites.

Des gens qui se fuient, j’en ai connus.

Niant leurs angoisses, leur part sombre et leurs envies d’ailleurs, ils essaient de faire comme tout le monde, et les enfants grandissent à l’ombre du lave-vaisselle et des non-dits.

Oh, j’en ai gratté des masques, vu ce qu’ils cachaient, mais vu aussi ceux qui, à peine enlevés, les remettaient et serraient plus fort, beaucoup plus fort... les œillères intérieures. Tu es en train de poser ton masque, et vu ton âge, j’ai peu d’espoir pour que tu le retires un jour. Beau gâchis.

Les gens comme ça, tu sais, non seulement ils finissent par me fatiguer puis m’indifférer, mais en plus, tu sais quoi ? Ils en arrivent à me fuir.

Je préfère rien plutôt que du faux.

 

(Parce que plus jamais je ne veux recevoir du « cordialement » de la part d’un ami.)

 

 

Illustration sonore : Charlie (oui, tout l’album)

ou

vendredi 19 juin 2009

Post sentiment(s)


Encore une nuit passée au téléphone avec lui. L’avais appelé sur un (triste) présentiment. Mais il n’y avait pas de crainte à avoir : rien n’a changé, il en est toujours au m’aime point.

Et au matin, une évidence. Pour une fois, le présentiment ne concernait pas la personne en face mais moi, seule. Mon cœur a suivi ma tête et renonce. Parce que rien ne change, nous en sommes toujours nulle part. Parce que ne pas réussir à choisir, c’est le faire par défaut (et en faire un gros défaut). Parce que je refuse de tourner en rond et de vivre dans un futur hypothétique. Parce que je mérite mieux. Nan, c’est même pas ça : parce que je ne veux pas. Point. Fermer la parenthèse.

Tant pis pour lui. Comme l’a écrit un jour l’Incomparable : « J’aurai(s) aimé »


Et en bonne célibérée, j’arrose ça aussi sec (ahum) avec MadBoy.

Déception sonore : Émilie Simon – Le vieil amant (Végétal)

Le mois de mai S'est joué de moi J'ai laissé couler trop d'émois… Le visage d'un amour Qui n'a pas vu le jour