Je crois que cela me convenait de t’avoir oublié, toutes ces années.

J’avais disparu de la vie, et du tourment de la passion, je m’étais réfugiée dans la tiédeur de l’ennui, l’ombre de l’univers, à me chercher et à travailler sur moi.

A tuer le temps, sans toi…

Me voilà perdue, à nouveau ou p..., dans mes pensées de sentiments ressuscités.

Presque trois ans sans écrire et la revoici, l’inspiration de la souffrance désillusionnée et vide