Enfin presque

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Presquataire

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mercredi 13 mai 2009

Comment te dire au-revoir*

Par presque le mercredi 13 mai 2009, à 19h26


"En amour, il y a des choses irréparables dont on ne perçoit pas, sur le moment, vers quel déclenchement, quel ennui, quel désespoir elles vous poussent pour toujours. Cela paraît trop énorme et trop triste. On ne veut pas y croire. On se dit qu’il y aura toujours un moyen de revenir en arrière. Mais, au fond de soi, on sait déjà le mensonge auquel on cède et que l’irréversible, en vérité, a eu lieu."


(Philippe Forest, Le nouvel amour) (que j'arrêterai peut-être de citer quand j'aurai retrouvé les mots pour le dire...)

Et cet irréversible le rend triste et moi sereine.



  • Titre de lui.


vendredi 10 avril 2009

Pansée

Par presque le vendredi 10 avril 2009, à 12h11

Le cœur lourd, l’inquiétude qui se manifeste par une tremblotte extérieure et intérieure.
Pourtant il n’y a rien à craindre. Mais.
Alors c’est ça, l’empathie, ma femme ? Je pense à toi et j’ai les larmes aux yeux.

dimanche 5 avril 2009

Mascaret*

Par presque le dimanche 5 avril 2009, à 22h19


« Je pense toujours à cette rivière quelque part, avec cette eau qui coule vraiment vite. Et tous ces gens dans l’eau, qui essaient de se raccrocher les uns aux autres, qui s’accrochent aussi fort qu’ils peuvent, mais à la fin c’est trop difficile. Le courant est trop puissant. Ils doivent lâcher prise, se laisser emporter chacun de son côté. Je pense que c’est ce qui nous arrive, à nous. C’est dommage, parce que nous nous sommes aimés toute notre vie. Mais, à la fin, nous ne pouvons pas rester ensemble pour toujours. »

Kazuo Ishiguro, Auprès de moi toujours


* Vague déferlante produite dans certains estuaires par la rencontre du courant descendant du fleuve et du flot montant de la mer.



vendredi 3 avril 2009

(féli)Citation

Par presque le vendredi 3 avril 2009, à 19h55


"Il n'est pas seulement précieux que deux êtres se reconnaissent, il est essentiel qu'ils se rencontrent au bon moment et célèbrent ensemble de profondes et silencieuses fêtes qui les soudent dans leurs désirs pour qu'ils soient unis face aux orages. Combien de gens se seront-ils manqués pour n'avoir pas eu le temps de s'habituer l'un à l'autre ? Avant que deux êtres aient le droit d'être malheureux ensemble, il leur faut avoir connu la félicité ensemble et en avoir en commun un souvenir sacré qui maintienne un même sourire sur leurs lèvres et une même nostalgie dans leurs âmes."

Rilke, lettre à Lou Andreas Salomé
(ou quand d'un "coup de foudre naît une longue amitié et une forte complicité artistique et humaine"...)


P.S. : finalement, oublie de m'oublier quand tu seras heureux.

 

 

mercredi 18 février 2009

Volver

Par presque le mercredi 18 février 2009, à 16h28

 

Ami, qu'on crève d'une absence
Ou qu'on crève un abcès
C'est le poison qui coule*


Je reviens, mon Amour, je reviens te parler bientôt. Suis en retard, comme d’habitude, hein. Tu sais comme je procrastine quand j’ai peur, comme je repousse quand ça m’est essentiel. Je repense à toi. Je vais nous consacrer un peu de temps.
Je reviens te voir. Je reviens trouver l’apaisement des champs qui t’entourent.
Je reviens. Je vais rouvrir ces pages écrites pour toi, regarder tes photos, peut-être enfin affronter celles que je n’ai plus jamais revues depuis la séparation.
Je reviens. M’étais un peu perdue en route, y’avait plein de trucs à voir sur le chemin, tu comprends ?
Je reviens vers toi pour mieux me revenir.

 

* Noir Désir

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