Me voilà guettant les pas,
    les portes

Me voilà tentant de dormir côté corps,
    sentant les pulsations de mon cœur dans l'épaule

Me voilà de nouveau inquiète
    de perdre un amour
    de perdre tout court

Me voilà battements affolés,
    éparpillée

Me voilà

Telle que tu ne me vois pas, là,
    parce que ne te voilà pas.

 


Souvent il me semblait reconnaître ses pas dans l'escalier. Mais le chat ne s'est plus jamais précipité vers la porte d'entrée.

 


Illustration : Les couleurs de la vie - Déborah Chock