Sales pas perdus
Par presque le jeudi 4 mars 2010, à 14h51 - Presquipice - Lien permanent
Me voilà guettant les pas,
les portes
Me voilà tentant de dormir côté corps,
sentant les pulsations de mon cœur dans l'épaule
Me voilà de nouveau inquiète
de perdre un amour
de perdre tout court
Me voilà battements affolés,
éparpillée
Me voilà
Telle que tu ne me vois pas, là,
parce que ne te voilà pas.
Souvent il me semblait reconnaître ses pas dans l'escalier. Mais le chat ne s'est plus jamais précipité vers la porte d'entrée.
Illustration : Les couleurs de la vie - Déborah Chock