à toi, décidément.

Depuis quelques temps, les joies sont teintées de tristesse. Je les partage avec mon amoureux, mais...

Tu manques à ces joies.

J'ai fait plein de photos, hier. Derrière l'objectif je peux un peu te ramener, t'imaginer là.

Gueule de bois, no doubt, mais depuis que la politique a repris autant de place dans ma vie, ton absence se fait cruelle.

Hier ils ont été 2 à me serrer très fort, on s'est dit "on l'aura attendue, celle-là" ! Et je sais qu'ils pensaient à toi, eux aussi. Toi qui avais pleuré avec eux en 1995. Toi qui voulais tellement voir gagner la Gauche que tu faisais tout pour.

Je te dédie cette victoire.

Et je ravale mes larmes à ta santé.