Enfin presque

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Tag - MadBoy

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dimanche 24 mai 2009

Fée blesse*


Et tandis que Marraine la F(êl)ée profite de vérité, de légéreté et de jolis plaisirs autour d’un feu de bois chantoyant, Arthur et Lancelot du Lac se perdent à la chercher, et la perdent dans de longs monologues. (Et la perdent ?)

Il était une fois une fée embarquée dans un conte pour adultes (pourquoifairesimplequandonpeutfaire) compliqué alors qu’elle rêvait de simplicité et qui se demandait s’il ne valait mieux pas changer d’histoire, quitte à perdre un peu de magie.

(*désolée...)


La fiancée de l'eau - La Rue Kétanou


lundi 18 mai 2009

Please don't


Me fais pas ça... Ne me fais pas venir les larmes aux yeux de la peine que je te fais.

Cette chanson me tue tant elle exprime justement ce que tu ressens.

Me fais pas ça, MadBoy. J'ai un passif, un passé qui remonte. Tu me renvoies la douleur de mon GrandAmour en plein cœur.

ivre mort mort ou vivant quelle importance... Ne me fais pas ça.

dimanche 17 mai 2009

Si, sex and rain



Il dit avoir compris. L’histoire des papillons dans le ventre, surtout. Ensemble, l’herbe, le septième ciel, mais pas de papillons. Il me dit qu’un nœud à l’estomac a remplacé ceux qu’il avait. Il dit « même pas un battement d’ailes ? » Il dit que tant que je n’en ai pour personne, on pourrait rester amants. Mais il sait que j’en ai (eu) pour son meilleur pote.

Il a compris mais il s’agit d’accepter. Il pense encore pouvoir me rendre amoureuse de lui. Et Shakespeare (le meilleur pote en question, NDLR) de me dire que ça va l’exciter encore plus. Je suis son inaccessible…

J’ai mal pour lui. Mal de le perdre, aussi.
Quand je romps, c’est d’hommes amoureux de moi. Great. 



Il était mon meilleur amant…



Elle disait que tout était sa faute maintenant et qu’elle ne savait pas aimer, qu’elle le comprenait désormais, qu’au fond elle était sans doute faite pour la vie un peu vide dans laquelle elle s’était laissée glisser, une vie seule dans la compagnie d’un homme qu’elle voyait seulement quand elle en avait envie, qu’elle pouvait mettre à la porte à sa guise car il était bien convenu entre eux qu’il n’y aurait jamais d’existence commune. Elle disait encore que l’excitait peut-être l’idée de coucher, plutôt qu’avec moi, avec quelqu’un de visiblement si peu fait pour elle, quelqu’un auquel elle s’était sans doute attachée par la force des choses et de l’habitude mais dont la jouissance qu’elle en tirait venait précisément du fait que cette jouissance ne menait à rien de sensé, qu’elle était juste pour elle un moyen léger de se perdre. Et que se perdre elle-même, laisser tout se perdre avec elle, s’abandonner à l’insignifiance d’une histoire où l’avenir n’était pas impliqué, au point de confusion où elle en était arrivée à cause de moi, était tout ce qu’elle pouvait encore désirer.


Philippe Forest, Le Nouvel Amour
 

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