Encore une nuit passée au téléphone avec lui. L’avais appelé sur un (triste) présentiment. Mais il n’y avait pas de crainte à avoir : rien n’a changé, il en est toujours au m’aime point.

Et au matin, une évidence. Pour une fois, le présentiment ne concernait pas la personne en face mais moi, seule. Mon cœur a suivi ma tête et renonce. Parce que rien ne change, nous en sommes toujours nulle part. Parce que ne pas réussir à choisir, c’est le faire par défaut (et en faire un gros défaut). Parce que je refuse de tourner en rond et de vivre dans un futur hypothétique. Parce que je mérite mieux. Nan, c’est même pas ça : parce que je ne veux pas. Point. Fermer la parenthèse.

Tant pis pour lui. Comme l’a écrit un jour l’Incomparable : « J’aurai(s) aimé »


Et en bonne célibérée, j’arrose ça aussi sec (ahum) avec MadBoy.

Déception sonore : Émilie Simon – Le vieil amant (Végétal)

Le mois de mai S'est joué de moi J'ai laissé couler trop d'émois… Le visage d'un amour Qui n'a pas vu le jour