il ne sert à rien de nous dire tu me manques j’aimerais que tu sois là je voudrais m’endormir dans tes bras et que tu me réveilles doucement demain matin. Mais nous finissons par le dire quand même parce que le silence est si éloquent qu’il vaut mieux lui faire dire moins. « Entre deux mots faut-il choisir le moindre ? »


Et quand j’éteins la lumière et me réfugie sous la couette avec sa voix dans mon oreille et la grande musique qu’il me fait partager pour bercer notre histoire, les larmes me montent aux yeux.
Je ne souffre pas. Je suis simplement triste de ne pouvoir vivre cet amour.

Si nous pouvions nous échapper, ne serait-ce qu’une semaine, juste pour nous deux, nous délivrer de ce contexte envahissant, de ces contraintes - qu’il a choisies aussi…
Si nous assumions l’adultère (ou s’il comprenait qu’être amoureux d’une autre c’est déjà la tromper), nous nous enlèverions mutuellement pour aller vivre plus.

Un jour nous nous retrouverons (mais il n’est pas sûr que je serai là).